Ce Single Malt tourbé de la distillerie Ardbeg est un hommage à The mull of Oa, une péninsule rocheuse du sud de l'île d'Islay. Elle forme la séparation entre la fougue océanique et la quiétude terrestre. Il s'agit d'un whisky non-filtré à froid et utilisant entre autres la douceur des fûts de sherry Pedro Ximenez, le caractère épicé des fûts neufs et l'intensité des fûts de bourbon. Le résultat est un whisky tourbé intense aux notes d'agrumes délicates et à l'alcool parfaitement intégré. Pour les amateurs d'Islay !
Un ardbeg plus sage que ses frères qui laisse plus de place aux agrumes et aux fruits
Amateur
Marin
Pétrolifère
Epices douces
Médicinal
Minéral
Fruits jaunes
Agrumes
Nez
Net et salin, il est à la fois riche et tout en fraîcheur. La tourbe est la première à parler. Cette dernière est grasse et emplie de sel et de poivre blanc. Le registre marin est omniprésent: salicorne, granite humide, sable chauffé au soleil… Après un instant, quelques notes citronnées, de réglisse ainsi que des notes de fleurs s’installent avec des épices douces.
Bouche
Une fois encore l’équilibre entre le gras et la fraîcheur est très juste. La montée en puissance se fait très naturellement, et c’est sur un registre en accord avec le nez que la bouche évolue. Des notes pétrolifères et médicinales sont alors décelées. Des touches minérales sont également présentes apportant un peu plus de légèreté.
Finale
Un épais nuage de cendres mêlé à du citron et une tonalité de chocolat noir à la menthe.
Origine et fabricationLa tourbe à l'état pur
Vous avez dit "tourbé"?
À la fin du XIXe siècle, Ardbeg était devenu un lieu de prédilection sur la côte sud d'Islay. Fondée en 1815 par la famille McDougall, le site était devenu une petite communauté avec des logements, des serres, un terrain de bowling et une école pour 100 élèves. La raison de son succès était liée à la popularité croissante des assemblages et à la nécessité pour la plupart d'entre eux d'être imprégnés d'une certaine fumée. Cependant, lorsque la guerre et la dépression économique ont frappé le marché des blends dans les années 1920, celui-ci a connu des difficultés. Ce ne devait pas être la dernière fois. La famille Hay, qui avait pris la licence en 1853, l'a ramenée à la rentabilité avant que sa participation ne prenne fin dans les années 1920, la famille Lawson prenant le relais avant que DCL et le Canadien Hiram Walker n'acquièrent des parts minoritaires importantes en 1959. Hiram Walker en a pris le contrôle total en 1979, rachetant les 50% de DCL pour 300 000 livres sterling, et les parts de tous les autres actionnaires en même temps. Les blends étaient de nouveau à la mode et, pour compenser la baisse de la demande de malt fumé, une marque non tourbée (Kildalton) a commencé à être produite. En 1997, elle est achetée par Glenmorangie, qui a payé 7 millions de livres sterling pour la distillerie et le stock - ou ce qu'il en restait. À cette époque, Ardbeg s'était forgé la réputation de single malts culte. La tâche de Glenmorangie consistait donc à la fois de gérer les attentes, d'écouler le stock restant et de commencer à recréer la marque...