- Nez
- Le pain de seigle se conjugue à des effluves de charbon de narghilé. Peu à peu, on retrouve des fruits jaunes discrets (abricots), de l’humus, mais aussi une pointe de charcuterie (jambon fumé) et de cuir tanné. On découvre ensuite des oranges confites accompagnées de menthol et de thuya. Une touche de caramel pâtissier vient avec de la glace au moka. Avec l’aération, le seigle, la fumée de narghilé et le bois brûlé s’unissent pour former des parfums de pain grillé. On décèle également un fond de cacao et un peu de glace aux marrons, la noix et la cacahuète apportant alors un côté plus croquant. Plus tardivement des notes de yaourt à la pêche font leur apparition avec une fraîcheur (mousse, menthol) entourant un soupçon de bois vernis, de la châtaigne, de la noix, du moka et une touche florale (lys, lilas). On finit aussi sur un rayon de miel, de l’abricot sec, du seigle, de l’amande douce et de la fleur d’oranger lors de la dilution.
- Bouche
- on retrouve l’amalgame du seigle, du pain grillé, du charbon de narghilé, de la cacahuète et de la noix légèrement oxydative. On retrouve alors des abricots séchés, un peu d’humus, des oranges confites et du sésame grillé. La glace au café revient avec de la pêche, du cacao et du zeste de clémentine. Les notes empyreumatiques reviennent alors avec des tendances minérales et toujours cette dimension clairement torréfiée (pain grillé, café, cacao, fruits secs). L’ajout d’eau adoucit la note fumée et fait ressortir les fruits séchés, la torréfaction, la céréale et la minéralité. Une touche de fraicheur est pourtant là mais aussi des touches florales (lys, fleurs d’oranger).
- Finale
- Une touche de miel de châtaignier entame cette finale assez douce où les fruits secs caramélisés sont toujours entourés d’un voile de fumée et de minéralité. L’arrière-bouche retrouve quelques fruits jaunes et peu d’agrumes. L’arrière-bouche oscille entre torréfaction, fruits jaunes et toujours de la noix et un soupçon de bois fumé.