Waterford prône la notion de terroir dans le monde du whisky. Utilisant de l’orge 100% irlandaise, chaque édition va mettre en exergue le travaille d'une ferme productrice. Ainsi ce Waterford Ballykilcavan Edition 1.2 est issu de la ferme Ballykilcavan. Ce whisky sans une once de tourbe a été distillé à partir de l’orge cultivée par David Walsh-Kemmis dans le comté de Laois. C'est donc le travail irlandais sur le whiskey qui va être mis en lumière à travers des saveurs à la fois céréalières, douces et boisées.
Un Waterford qui oscille entre pâtisserie et boisé
Connaisseur
Confiseries
Fruits exotiques
Pâte à gateau
Fruits blancs
Céréales
Bois
Nez
Fruité, il charrie des arômes d'ananas, de pommes mais aussi de bonbons en gélatine. Du nougat, du chocolat et des épices se font alors sentir avec des épices (poivre girofle).
Bouche
Crémeuse mais puissante. Elle ménage à la fois des arômes doux (chocolat, pommes, bananes, bonbons au caramel) mais aussi des arômes intermédiaires de pâte à gâteau et de céréales. Enfin, une sécheresse boisée est aussi de la partie.
Finale
Les céréales sont plus marquées à cet instant avec du chocolat, du caramel et une composante boisée qui se pose sur la langue.
Origine et fabricationLe père du Single Farm Origin
En 2012, 12 ans après l’avoir racheté, Mark Reynier revend Bruichladdich sur Islay, où il a entamé une dynamique visant à intégrer le terroir dans la fabrication du whisky. Mais c'est en Irlande qu’il vient parachever cette démarche. Sur cette nouvelle terre promise, il vient poursuivre sa quête de mise en valeur de l’orge dans l’ancienne brasserie Guiness dans le comté de Waterford sur la côte sud-est de l’Irlande à l’embouchure du Suir.
C’est toutefois en contrepoint avec la tradition Irlandaise que Waterford va s’établir. Il n’y aura ici nul single pot still, triple distillation et pas de whiskey mais bien du whisky !
Pour faire ressortir le ‘Teireoir’, Reynier et son équipe associent des agriculteurs au projet. Leur objectif est de les guider dans leurs cultures afin d’accéder à diverses variétés d’orge. En sus, l’utilisation de sols variés, l’accompagnement dans le passage au bio ou encore la biodynamie, vont permettre d’explorer la notion de terroir.
Dans les anciens locaux de la brasserie, fabriqués en 2004, Waterford bénéficie d’une infrastructure dernier-cri, ainsi que des cuves de brassage quasi neuves restées sur place. Afin de conserver au maximum les arômes des grains, l’empâtage se fait durant plus de six heures et plusieurs étapes successives. La fermentation a lieu dans seulement 4 des 26 washbacks légués par l’ancien propriétaire pendant 90 à 100 heures.
C’est enfin dans deux alambics rachetés à la distillerie d’Inverleven que Waterford vient magnifier le travail précédemment réalisé par leurs partenaires agriculteurs. Le distillat est ensuite enfûté sans réduction dans des fûts de bourbon rigoureusement sélectionnés auxquels s’ajoutent environ 20 % de chêne vierge américain, 15 % de jeunes fûts de vins en chêne français et 15 % de sherry, de portos, de madère ou d’autres vins doux naturels.
Enfin, le whisky produit est embouteillé dans leurs désormais célèbres bouteilles bleues caractéristiques, sur lesquelles viennent s’apposer de sobres étiquettes dont la mention principale n’est autre que la ferme d’où est issue l’orge distillée !
Année de fondation
2012
Capacité de production
1 000 000
Nombre d'alambics
2
Fun fact
La distillerie envisage de tripler sa capacité de production dans les années à venir, et ainsi exploiter une partie des 22 washbacks non utilisés.