L'Ardbeg Ten est la version la plus connue provenant de la gamme permanente d'Ardbeg. Il démontre toute la puissance de la tourbe typique de la distillerie Ardbeg. Agé de 10 ans, il nous amène sur les terres de l'île d'Islay. Cet Arbdeg Ten est un scotch whisky, réduit à 46%, au caractère maritime et phénolique. Il s'agit d'un whisky tiche en tourbe, avec une concentration dans l'orge de l'ordre de 50 ppm.
Équilibré, profond. Phénolique, pétrolifère et fumé, le premier nez se révèle également riche en fruits confits (citron, pamplemousse). Marqué par les embruns, il affirme de plus en plus son tempérament îlien. Des arômes de fruits blancs sont alors perceptibles.
Bouche
Affûtée. Elle reprend cette forme puissante et phénolique, marine fumée et pétrolifère. Des notes d'amandes effilés et de fruits blancs apportent une touche plus légère à l'ensemble.
Finale
Plutôt longue, elle va à l'essentiel : tourbe franche, fumée et saline, accompagnée par du citron.
Origine et fabricationLa tourbe à l'état pur
Vous avez dit "tourbé"?
À la fin du XIXe siècle, Ardbeg était devenu un lieu de prédilection sur la côte sud d'Islay. Fondée en 1815 par la famille McDougall, le site était devenu une petite communauté avec des logements, des serres, un terrain de bowling et une école pour 100 élèves. La raison de son succès était liée à la popularité croissante des assemblages et à la nécessité pour la plupart d'entre eux d'être imprégnés d'une certaine fumée. Cependant, lorsque la guerre et la dépression économique ont frappé le marché des blends dans les années 1920, celui-ci a connu des difficultés. Ce ne devait pas être la dernière fois. La famille Hay, qui avait pris la licence en 1853, l'a ramenée à la rentabilité avant que sa participation ne prenne fin dans les années 1920, la famille Lawson prenant le relais avant que DCL et le Canadien Hiram Walker n'acquièrent des parts minoritaires importantes en 1959. Hiram Walker en a pris le contrôle total en 1979, rachetant les 50% de DCL pour 300 000 livres sterling, et les parts de tous les autres actionnaires en même temps. Les blends étaient de nouveau à la mode et, pour compenser la baisse de la demande de malt fumé, une marque non tourbée (Kildalton) a commencé à être produite. En 1997, elle est achetée par Glenmorangie, qui a payé 7 millions de livres sterling pour la distillerie et le stock - ou ce qu'il en restait. À cette époque, Ardbeg s'était forgé la réputation de single malts culte. La tâche de Glenmorangie consistait donc à la fois de gérer les attentes, d'écouler le stock restant et de commencer à recréer la marque...